Le monde d’après

La photo ci-dessus montre un bunker du mur de l’Atlantique, sur lequel ont été peints des chardons bleus, espèce protégée de la flore sauvage des côtes bretonnes. Rencontre de l’écologie et de l’Histoire !

Ecologie, politique, polémiques, Histoire, économie, santé … tous les sujets nous assaillent en tous sens, l’actualité ne sait où donner du gros titre, nous vivons des journées et des nuits effrénées, ébouriffantes, hallucinantes. Comme si le virus avait atteint gravement notre cerveau.

On aurait pu penser que l’épidémie nous rendrait plus posés, plus réfléchis, plus altruistes, c’est tout le contraire. Une pandémie de manifestations chasse celle du coronavirus. On se demande parfois ce que cela veut dire, certains manifestants germanistes pourraient se dire ich weiss nicht wass soll es bedeuten dass ich so Traoré bin , et non, pas de place pour la poésie mais pour la castagne !

L’hydroxychloroquine est une nouvelle affaire Dreyfus, elle divise les hommes de sciences et les familles avec les pour et les contre, le président de la République barbote dans son autosatisfaction naturelle, la Chine nous montre en détail comment elle maîtrise le retour du virus et, si elle découvrait bientôt le vaccin, elle posséderait l’arme idéale pour mettre le reste du monde au pas.

Pendant ce temps nous parlons tous du monde d’après, comment le réinventer ? Le monde d’en haut aura les moyens d’un monde d’après, le monde d’en bas ne pourra au mieux que revenir au monde d’avant … Protégeons nos fleurs sauvages !

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