La plage était déserte absolument. Pas une âme à l’horizon, pas une trace de pas. Ni devant, ni derrière moi. Seule sur le sable avec mon chien et bonheur soudain, bondissant. Impression d’infini, de liberté, envie de chanter à tue-tête sans le risque de déranger un passant.
Prémonition d’un futur confinement ? Ces photos datent de février. Ma solitude était une joie, dans ce paysage si calme, une mer opale, un ciel ouaté, un sable d’hiver brodé de rubans d’algues brunes. Le virus était loin en Extrême-Orient, et je marchais calmement sur la plage. Comme elle me manque !