Depuis février, le temps s’est accéléré, puis arrêté, puis il est reparti, dans l’autre sens.
Ne le trouvant plus, ce temps insaisissable, j’avais cessé de bloguer, vacances avec les petits-enfants, travaux divers …
… et puis tout d’un coup, le temps s’est stoppé, le temps du pas le temps a laissé la place au temps élastique, sans contours.
A la vie frénétique, minutée, bruyante, s’est opposé le silence continu, immense, sans espace privilégié.
Le confinement est un temps de montres molles, que le changement d’heure cette nuit ne perturbera point.
Pendant que le drame se noue tout autour de nous, nous apprenons à vivre à reculons, à pas lents, à contre temps.
La lessive étendue au petit matin ne claque plus au grand air marin.